On compte plus de 3500 enfants en famille d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le statut et les critères de ces familles ont changé, afin de leur facilité la vie.
En matière d’Aide à la jeunesse, on a plutôt tendance, en Fédération Wallonie-Bruxelles, à maintenir un enfant dans son environnement lorsqu’un contexte difficile se présente. Mais le milieu familial ne le permet pas toujours. Plutôt que de loger en institutions des petits innocents à qui la vie n’a pas souri, on opte pour un placement en famille d’accueil. Seulement voilà, les candidats n’ont jamais été très nombreux en Wallonie-Bruxelles. Procédure trop complexe, lourdeurs administratives, tracas financiers, un tas d’obstacles se présentent aux familles désireuses de se lancer dans cette aventure humaine.
Fort d’un bilan positif en la matière, le ministre de l’Aide à la jeunesse Rachid Madrane (PS) peut se vanter d’avoir doublé en quatre ans le nombre de familles d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles. Chiffres à l’appui, le ministre nous annonce également dès le 1er avril prochain une simplification administrative en faveur des familles d’accueil. « Le recrutement des familles d’accueil a fait partie des priorités que je me suis fixées, au cours de cette législature. Et de 2014 à 2017, le nombre de familles sélectionnées à doubler ! 102 familles ont été sélectionnées en 2018 et 100 candidatures sont toujours à l’étude. »
Plusieurs campagnes de recrutement ont contribué à cette augmentation. Le statut et les critères des familles d’accueil ont également été modifiés. « Il fallait faire connaître l’accueil familial mais aussi améliorer la vie des familles et faciliter leur sélection, j’ai tout d’abord raccourci le délai de sélection à quatre voir six mois maximum, au lieu de neuf précédemment. »
Niveau simplification administrative, les familles bénéficient désormais d’une intervention financière plus rapide. « Dès le 1er avril prochain, le système d’intervention sera fondamentalement revu. Je mets ainsi un terme au système particulièrement lourd qui liait le montant qui leur était octroyé aux allocations familiales qu’elles percevaient. » Avec le nouveau mode de calcul plus question d’aller réclamer des sommes dues, des mois voire des années après le versement des allocations. « L’intervention est désormais fixée de manière forfaitaire et ne fera plus l’objet d’aucune déduction d’allocations familiales qui demeurent définitivement acquises à la famille d’accueil. »
Les Diables rouges ont aidé à ce succès
BRUXELLES Les Diables rouges ont, eux aussi contribué à l’augmentation des candidatures des familles d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les services de placement, notamment via la section bruxelloise de l’Accueil familial, ont lancé l’été dernier, juste avant le départ des Diables rouges vers la Russie, une vaste campagne destinée à recruter des familles.
Via le #minidevils, les Diables rouges ont également trouvé pas moins de sept sosies miniatures qui ont posé pour une campagne photo, destinée, là aussi, à attirer de nouvelles familles capables d’héberger des enfants en difficultés. Plusieurs rencontres avec des jeunes concernées ont suivi. « Je remercie nos sportifs pour cette aide précieuse qui a pu, elle aussi, contribuer à augmenter les candidatures », précise le ministre Rachid Madrane (PS).